France Gall, de son vrai nom Isabelle Gall, a été bercée dès son plus jeune âge par le monde de la musique, son père Robert Gall, ancien élève du conservatoire était chanteur et auteur, il a signé entre autres, des "Amants merveilleux" pour Édith Piaf (1960) et "La Mamma" pour Charles Aznavour (1963). Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de Paul Berthier, cofondateur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle est la nièce de Jacques Berthier, compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable, de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en 1987, du Centre de musique baroque de Versailles et de François Brochet, sculpteur.
Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme Hugues Aufray, Marie Laforêt ou Claude Nougaro. Enfant, elle accompagne quelquefois son père dans les coulisses de l'Olympia. Il lui fait même manquer l'école pour l'emmener voir Piaf, Bécaud ou Aznavour en concert à Bruxelles. Elle commence le piano à cinq ans, puis la guitare vers onze ans. À treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe : ils ont fondé un petit orchestre et jouent l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou1 » par sa famille, surnom qu’elle portera jusqu'à sa mort. Son père, devant son caractère affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal ». Ses violons d’Ingres sont la peinture et les jeux de société.
Une de ses chansons les plus célèbres est écrite par Serge Gainsbourg "Les Sucettes" et commentée par les propos appuyés de son auteur, déclenche un vent de scandale grandissant au fil des mois et provoque un malaise dont France Gall ne sort pas indemne quand elle comprend, trop tard, qu'elle a été manipulée dans un but médiatique.
C'est en entendant à la radio, un jour de 1973, la chanson "Attends-moi" interprétée par Michel Berger que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il peut lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien que Michel Berger soit déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à France Gall, il n'est pas question pour lui d'une collaboration entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en 1974, qu'il accepte d'écrire pour elle, après qu'elle a fait une voix sur le titre "Mon fils" rira du rock'n'roll du nouvel album de Berger (Chansons pour une fan), et après que l'éditeur de Gall le lui a proposé. La chanteuse a déjà décidé : « Ce sera lui ou ce sera personne »
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